vendredi 5 août 2011

bali, la grande traversee

Depuis 7 mois, on ne cesse d’entendre que les pays que nous traversons ne sont pas fait pour le vélo... trop grand , trop chaud, trop dur  ou encore trop dangereux , c’est encore le même refrain ici à Bali.. Pour nous, tant qu’il y aura des routes ou des chemins, il y aura de la place pour nos pneus.

Bali nous a livré ses 2 facettes en vélo depuis ces 3 dernières étapes : enfer le jour, paradis le soir.
Enfer au sens propre du terme puisque c’est une vrai fournaise. Il pourrait pousser des flammes dans les rizières que nous ne serions pas surpris. L’effet « hiver australien » doit  y être pour quelque chose … Toujours est-il que la traversée de Bali a été cuisante. L’arrivée avant-hier au sommet de Bedulgur , aux pieds du cratère et du plus connu des temples de Bali, ne s’est pas obtenue sans effort !

Sur ces routes , on dégouline , on ruisselle jusqu’ aux chaussettes et après 40km de grimpette sous ces températures volcaniques , on a bien senti notre motivation arriver à marée basse … Julie est rouge écarlate et devient liquide dans ses fringues et je n’en mène pas long non plus , j’ai le radiateur qui fume , les mollets qui bouillonnent, le pneu qui colle au bitume , mais dans la tête, on se dit que l’on a pas fait les plus hautes montagnes du monde pour se laisser capituler par un volcan à 1200 mètres !!!
Finalement, on en vient à bout mais la récompense n’est pas au rendez-vous : brume, ville assez triste et insalubre … On s’attendait à plus de cachet pour ce site touristique . Qu’à cela ne tienne, on va profiter de Bali pour le bon cote.

C’est à ce moment, pour nous, que Bali montre son cote paradisiaque . Le soir on a une impression incroyable de pouvoir tout s’offrir , à commencer par les chambres d’hôtels .. pas besoin de guide pour ça,  il suffit de regarder celui qui plait et se laisser tenter car la facture ne dépasse jamais les 15 euros. Et une fois les brulures du soleil crémées , le corps climatisé par une douche froide ( quand je pense qu en Australie on revait de l’avoir brulante)  , on peut enfin passer à table ! Ambiance à l’arrivée  dans le resto : « Bonjour, pour 2 personnes ? Non,  c’est pour un hold up , prévenez le cuistot, il va faire des heures sup’ ce soir ! ». La ceinture desserré   le poulet y passe et se fait suivre par le riz brun épicé et quelques nouilles au chili (oui même dans la bouche il fait chaud ) , s’en suit des jus de fruits pressés , des bananes au four … allez un banana split pour faire tomber la température ? On ne repart qu’ une fois le bouton du pantalon arraché et projeté dans la vitrine  le tout pour mois de 5 euros …. Ahhhhhh quand Bali rime avec calories, on oublie le reste ! Si seulement il y avait du reblochon …

Nous voilà déjà au nord-ouest de l’ile après un départ sud-est . Un grand trait tracé sur la carte qui nous a permis de voir Bali sous toutes ses facettes . Des plages remplies de touristes rougies par le soleil et la Bintang (bière locale) au rizières calmes et campagnardes en passant par les forêts tropicales qui nous emmènent  vers les sommets volcaniques.

Demain c’est repos , on plonge les pneus dans la glace, on sort le maillot de bain et on va voir ce qu’ il se passe sous l’eau ! 

(desole , pas de photo pour le moment car la connexion est aussi lente que nous dans les bosses ) 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

hello les jeunes
mangez pas trop
ms profitez qd meme
on pense avs
mam dad
bizzzzzzzzzz